Le début du XXe siècle voit s’étendre la gamme des industries alimentaires, avec, notamment, la confection de plats prêts à consommer sous forme de conserves, de semi-conserves ou de surgelés.
L'hôtellerie passe au stade d'industrie. La multiplication des restaurants se poursuit et 1890 : Ridel invente la boîte en copeaux du camembert.
Certains cuisiniers font fortune. Les livres consacrés à cet art se trouvent de plus en plus et sont à la portée de chacun. Les recettes sont claires, expliquées, temps de cuisson, conseils sur les choix des produits, hygiène, tout à chacun peut y puiser selon ses préférences. Le début du siècle voit de grands cuisiniers : Escoffier, Pellaprat, Pomiane, Montagné, Nignon, Richardin, Guéguan
Au restaurant le travail s'organise autour de trois méthodes de service : à la Française, à l'Anglaise et à la Russe. Grâce aux palaces, les manières et techniques de service à table s’internationalisent.
C’est également la vogue des bistrots de quartier tenus par des auvergnats, des périgourdins et, celles des associations gastronomiques.
Si les auteurs furent nombreux à cette époque, à célébrer les plaisirs de la table, il en était un groupe bien particulier que ceux qui étaient artistes en tous genres et lecteurs de journaux littéraires en ce début de XXe siècle. Théodore de Banville comme Maurice Ordonneau ou Sacha Guitry sont les auteurs et artistes de ce recueil qui réunit nombre de plumes qui ont su magnifier la bonne chère en mettant la littérature à son service. Avec esprit et gaieté, avec anecdotes et nostalgie, ils célèbrent chacun leur madeleine de Proust. Un ouvrage dédié à la fois aux gourmets et aux lettrés.
Cette anthologie réunit à la fois des auteurs célèbres, maintes fois réédités et des artistes du Tout-Paris. Leurs œuvres savoureuses vous laisseront un goût de reviens’ y.
